Exposition “En chemins” 23 juin au 29 août 2025

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Nathalie Thibaudeau – Marianne Catroux

En 1990, après un passage à l’école des beaux-arts de Toulouse, Nathalie Thibaudeau complète son cursus par une formation de peintre en décor.

Durant une quinzaine d’années, elle travaille en alternance pour des compagnies de théâtre, des ateliers de décors et en temps que plasticienne.

Elle expose seule ou avec des collectifs, des dessins et des sculptures fabriquées à partir de matériaux de récupération.

A partir de 2003, elle participe de plus en plus à des projets en lien avec la médiation culturelle, elle travaille régulièrement dans les musées.

Son but est de motiver et mettre à jour la créativité de chacun.

Ses thèmes de prédilection sont les contes. Elle fabrique des cabanes de contes, des lieux de passages, des abris éphémères

Ces cabanes refuges vont l’amener à l’idée de la peau, puis des métamorphoses.

Elle s’attache aux motifs qui relient l’animal à l’humain. Elle s’intéresse aux liens que nous tissons au fil des siècles avec les animaux. Nous ne faisons pas parti du même règne, mais plus on s’intéresse à leur ressenti, à leur perception du monde, plus on mesure l’étroitesse de notre capacité sensitive et le champs des possibles.

En mélangeant les techniques: encre, peinture, collages, broderies, elle maintient l’esprit d’expérimentation cabanes.

En réaction aux inquiétudes de notre époque, elle imagine que des créatures déracinées se refondent en leur lieu.

Les histoires contées lui permettent de rentrer en contact avec des publics de tout âges, de toutes catégories sociales, de toutes origines culturelles. Grâce à eux, les discussions naissent, les souvenirs surgissent, la créativité de tous peut être débusquée.

Marianne Catroux présente des travaux à l’encre ainsi que des gravures.

Commencer à travailler est comme partir en promenade, ne sachant pas toujours où je vais et me laissant porter par les hasards et les rencontres, choisir un chemin, avancer ou revenir sur mes pas pour prendre une nouvelle direction à l’appel des couleurs, des matières, des formes, des ambiances qui se dessinent.

Il y a toujours dans mes paysages étranges un trajet empreint d’aléatoire, de jeu, qui, à partir d’une tache d’encre, et sans chercher à représenter la nature, finit par rendre compte de ce qu’elle m’évoque, de comment elle m’émeut, des sensations qu’elle me prodigue.